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Il est également possible de laisser une trace de votre passage dans mon carnet en me laissant un

La flemme...

 

 

Le 4 Juin 2014 à 17:55

 

Pour tout vous dire, j'aurais bien laissé cet article vide, tellement j'ai la flemme de l'écrire...

 

La flemme... C'est ce que je ressens parfois face à quelque chose qui coûte un peu d'effort. Par exemple en ce moment, j'aimerais que mon cerveau puisse être relié directement à mon clavier, voire à mon carnet, pour m'épargner l'effort que je fais pour remettre mes idées en place et pour les taper sur mon clavier. Mais, le besoin d'écrire étant plus fort que ma flemme, me voilà quand même à écrire aujourd'hui.

 

La flemme est parfois liée à la fatigue. Tellement HS qu'on a plus envie de rien faire, seulement d'attendre que tout se passe sans nous, que tout nous arrive sans qu'on ait besoin de se mouvoir, de décider, d'agir. Parfois, j'aimerais avoir mangé, mais sans bouger de mon fauteuil, sans faire la cuisine, sans passer par l'action "manger". J'aimerais être couché, sans passer par les étapes intermédiaires qui consistent à me traîner du salon jusqu'à la chambre, soulever la couette, me glisser dans le lit. J'aimerais avoir écrit, pour pouvoir me lire sans passer par les phases de réflexion et transcription de ma pensée.

 

La flemme, quoi. Mais c'est énervant, d'avoir la flemme. Ça nous empêche de faire des choses qui peuvent être importante et pour lesquelles il faut de la motivation, et ça nous empêche également de faire des choses futiles mais qu'on aimerait bien faire. Mais qu'on ne fait pas parce qu'on en a la flemme.

 

La flemme, c'est pire que la procrastination. Disons que la procrastination peut-être le fruit d'une flemme pour faire quelque chose d'important mais qui coûte. Mais il y a des procrastinations plus ou moins intelligentes, plus ou moins actives ou passives. La simple procrastination n'est pas forcément une flemme, peut-être seulement une peur de rentrer dans l'action. Mais la procrastination issue de la vraie flemme peut pousser à

 

des passe-temps peux productifs. Exemple de procrastination productive : lire un roman au lieu de travailler, appeler un ami au lieu de travailler, faire du sport au lieu de travailler, etc. Exemple de procrastination peu productive : regarder la télé au lieu de travailler, jouer sur l'ordinateur au lieu de travailler, etc.

 

Je n'aime pas avoir la flemme.

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